Les élèves cultivent des légumes et des fines herbes.
Andrée-Anne Rivard, enseignante de 1re année à l’école Notre-Dame-de-la-Garde (Verdun) et ses élèves exploitent un gros potager hydroponique (1,2 mètre par 2 mètres) dans leur classe. Bien qu’il soit volumineux, son installation est facile et son système monté sur roulettes lui permet d’être facilement déplacé. « En plus, toute cette verdure enjolive la classe », assure Julia Wellens, directrice de l’école.
La récolte de légumes, de fleurs ou de fines herbes n’est évidemment pas une fin en soi, l’enseignante profite d’ailleurs de ce projet pour intégrer des concepts de mathématiques, de sciences et de français.
L’établissement s’est procuré le potager auprès de Vireo, une entreprise québécoise offrant aux écoles un projet clé en main que les élèves pourront gérer. Il inclut l’accès à une plateforme éducative sur tablette, le soutien d’un conseiller technique et agricole ainsi que toutes les semences et tous les produits nécessaires au démarrage du projet.
Une fois le jardin en place, la culture peut commencer. Les semences sont plantées dans une petite pouponnière où les soins sont minimaux. Mme Rivard ne s’y connaissait d’ailleurs que très peu en jardinage. Les élèves mettent évidemment la main à la pâte ; chaque semaine, des soins sont à prévoir. Plusieurs peuvent être apportés par les enfants.
Les jeunes ont commencé leur apprentissage en faisant pousser des salades romaines, des épinards, des fines herbes, des concombres, des haricots et des tomates cerises. Ils ont ensuite expérimenté la culture des plants de fleurs qu’ils ont mis en terre, avant de les transplanter à l’extérieur. Quelle ne fut pas la surprise de voir, à la rentrée scolaire, des tournesols géants et magnifiques ornant l’entrée de l’école.
La production du potager est telle que les enfants, en plus de savourer et de déguster leur récolte développeront un projet entrepreneurial.
L’hydroponie permet une exploitation tout au long de l’année, sans avoir à se soucier de la luminosité naturelle, des précipitations ou des grands froids. Bref, le potager constitue un succès d’agriculture urbaine.