Rendez-vous bisannuel, les Olympiades québécoises des métiers et des technologies rassemblent le nec plus ultra des élèves étudiant dans 35 métiers enseignés dans les centres de formation professionnelle et dans les cégeps québécois. Cette année, 18 athlètes ont défendu les couleurs du CSSMB dans 16 disciplines.
La compétition est toujours très intense. En un temps donné, les participantes et participants doivent accomplir un certain nombre de tâches, sous l’œil attentif de juges issus de l’industrie. Tout est noté, la technique, le choix des outils, la précision et, évidemment, le résultat. Par exemple, les comptables devaient produire des rapports, les étudiants en réfrigération raccorder une séquence de contrôle électrique et les carrossières et carrossiers souder des pièces d’acier au silicium bronze. Les élèves du CSSMB étaient prêts, et plusieurs sont montés sur le podium.
- Sandra Lazar, du CFP de Verdun, médaille d’or en carrosserie (entraîneur : Louis-Philippe Gaumond).
- Leonardo Morais-Gentile, du CFP de Lachine, médaille d’or en réfrigération (entraîneur : Réjean Naud)
- Adrien Penez, du CIMME, médaille d’or en dessin de bâtiment (entraîneur : Marc Burbridge). Il est à mentionner qu’Adrien a obtenu le prix de la meilleure moyenne, toutes disciplines confondues, pour la région de Montréal.
- Marcelo Morais-Gentile, du CFP de Lachine, médaille d’argent en réfrigération (entraîneur : Réjean Naud).
- Alexander Bischoff, du CIMME, médaille de bronze en mécanique industrielle (entraîneur : Normand Lavoie).
- Mahmoud Ismael Bamba, du CFP Léonard-De Vinci, médaille d’argent en compatibilité (entraîneur : Ibrahim Kassou).
En route pour la finale canadienne
Pour Leonardo Morais-Gentile et Sandra Lazar, l’aventure olympique se poursuivra les 25 et 26 mai, à Winnipeg, où sont présentées les Olympiades canadiennes des métiers et des technologies. Certains pourraient même faire leur chemin jusqu’à Lyon, où le Mondial des métiers est présenté à l’automne 2024.
Pour se rendre et s’illustrer à de telles compétitions, il faut du talent et de la persévérance, mais aussi des entraîneurs et des entraîneuses dévoués. Ces derniers, généralement des enseignantes et enseignants de la formation professionnelle, ont consacré de longues heures à préparer leurs protégés afin qu’ils soient fins prêts pour affronter l’élite québécoise.