Ce mercredi 14 septembre, 11 représentantes et représentants du Cercle SUCO (Solidarité Union Coopération) de l’école secondaire Mont-Royal ont reçu une invitation pour assister à un panel d’experts sur la résilience climatique dans le cadre de la 15e rencontre des parties sur la biodiversité, la COP15, à Montréal. Le cercle SUCO est une rencontre scolaire bi mensuelle à laquelle une trentaine d’élèves assiste depuis le mois d’octobre et qui est animée par la responsable de la programmation nationale, Maureen Ogeard, de l’organisme SUCO. Celui-ci s’investit dans la coopération internationale et à la transition socioclimatique.
Le cercle a notamment œuvré dans un esprit de collaboration à un plaidoyer demandant à Justin Trudeau de participer à la COP15. La lettre lui a été envoyé, et coïncidence ou pas, Monsieur Trudeau a pris part à la conférence d’ouverture. Également, plusieurs outils de sensibilisation ont été créés, incluant des slogans (cf. titre de cet article), un Kahoot soumis au panel et à l’assemblée, et des affiches.
Dès lors, après un exposé soutenu et inspirant d’experts venus du Bénin, du Canada et de France, sur les actions mises en place pour engager une protection des habitats et des espèces en voie de disparition, notamment par l’autonomisation des femmes, l’action locale, et la valorisation des savoirs traditionnels, ce sont deux élèves de l’école secondaire Mont-Royal, qui brisent, avec audace et intelligence, la glace de la période de questions, sous l’herbe de l’assemblée accréditée :
Xi Meng : Comment parvenir à concilier la protection de l’environnement quand des emplois dépendent de l’exploitation de la forêt ?
Réponse : Comment parvenir à trouver des emplois quand il n’y aura plus de forêt. Appuyée par un exemple concret de la situation du Bassin forestier du Congo. D’ailleurs le Congo est le seul pays à ne pas appuyer l’Accord historique achevant la COP15, qui vient d’être pris par plus de 190 pays.
Isabella : Les pays du Sud ont du mal à choisir les solutions pour la biodiversité offertes par les pays du Nord parce que ces derniers entretiennent une dette à leur encontre et les premiers ont l’obligation de la dissoudre dans les meilleurs délais. Alors que les solutions du Nord sont des solutions à long terme.
Réponse : Les solutions offertes par les pays du Nord, par exemple pour lutter contre les insectes nuisibles, sont de plus en plus inspirées des savoir-faire traditionnels locaux qu’il est nécessaire de raviver aux dépens des usages des pesticides qui nuisent à une production à long terme et à la santé des paysannes et paysans.
HOP HOP HOP, Mont-Royal est à la COP !
Frank Potwora
Agent de vie spirituelle et d’engagement commuautaire