Brigitte Assaf, enseignante à l’école spécialisée John-F.-Kennedy (Beaconsfield et LaSalle) est lauréate du prix «Une pratique remarquable» remis par le Comité québécois pour les jeunes en difficulté de comportement, lequel souligne le travail du personnel scolaire œuvrant auprès d’élèves présentant des difficultés comportementales.
Everard Jean-Baptise, la mère de Jordan et la directrice adjointe Evelyne Gaudry ont soumis la candidature de la lauréate. Ces extraits du dossier présenté au jury témoignent de la qualité du travail de la pédagogue.
«Depuis plus de 15 ans, Brigitte Assaf œuvre en tant qu’enseignante dans une école spécialisée accueillant des élèves possédant un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme associé à une déficience intellectuelle moyenne. La majorité des élèves qui ont croisé son chemin présentent aussi d’autres diagnostics tels qu’un trouble grave du comportement.»
«Même en pleine tempête, elle sait offrir une présence réconfortante et bienveillante à ses élèves.»
«Elle passe du temps à apprendre à les connaître, à tisser un lien de confiance, à comprendre leurs forces, leurs défis et leurs déclencheurs potentiels. C’est une femme toujours à l’écoute qui sait facilement faire ressentir à ses élèves à quel point, ils sont importants pour elle.»
«Elle reconnaît et valorise les progrès, même les plus petits, et fournit un soutien individualisé pour aider les élèves à surmonter les obstacles. Ses élèves sont toujours au cœur de ses actions et de ses décisions.»
«Une des grandes forces de Brigitte est qu’elle sait établir une communication ouverte et efficace avec les élèves, leurs familles, les autres membres du personnel et les partenaires externes provenant du milieu de la santé.»
«Depuis plusieurs années, elle agit en tant que mentore/ressource pour ses collègues. Elle sait accueillir les nouveaux membres du personnel enseignant et les stagiaires, partager ses connaissances, réfléchir avec elles et eux, les accompagner, les modéliser, etc.»
«Même si nous savons que Brigitte ne pense même pas à la reconnaissance, elle mérite ce prix, parce que, comme tout le monde, elle a 24 heures dans une journée, une famille et une vie à l’extérieur du travail, mais surtout d’autres élèves.»